Voici quelques mots de la scénariste et réalisatrice du film.

J’ai cherché quelles actions nous pourrions mener pour ne plus connaître de gynophobie, c’est à dire de crimes, mutilations, harcèlements, trafics sexuels, agressions, insultes, inégalités auxquels la femme est sujette dans le monde.
J’ai choisi d’orienter ma réflexion sur l’auteur des violences conjugales.
Dans ces violences, comme avec toutes les autres, la victime a son rôle de dénonciation mais il s’agit alors souvent plus pour elle-même d’action à posteriori, non préventive. J’ai construit mon scénario avec l’objectif d’interpeller les auteurs et potentiels auteurs de violences afin qu’ils se reconnaissent comme tels et acceptent de faire un travail sur eux-mêmes. Seul l’individu conscient peut modifier son comportement. Dans un monde idéal peut être où lutter contre les violences consisterait à les désamorcer. Dans un monde où demander de l’aide ne serait pas vu comme un acte de faiblesse mais au contraire un acte de courage. Car accepter de voir, et agir pour changer, sont bien plus héroïques que de se laisser aller à la perte de contrôle de ses pulsions les plus primaires.
Réalisé en mars/avril 2016 | Durée : 5 minutes
Écrit et réalisé par Véronique Royer, avec le concours de Barthélémy Thumerelle
Image, son, musique, montage : Barthélémy Thumerelle
Avec Stéphane Grossi et Véronique Royer
Le film a figuré parmi les 15 finalistes du concours.